LIVRET DU CHAPELET DES 7 DOULEURS ET DES LARMES DE LA VIERGE MARIE

En 1229, le soir du Vendredi Saint, la Mère de Dieu apparaît à sept jeunes hommes, dont la plupart sont de riches marchands, et leur demande de fonder un nouvel Ordre religieux particulièrement destiné à honorer ses douleurs. Très vite, l’Ordre des Servites de Marie est fondé. Ces Frères Serviteurs de Marie ont été les précurseurs du chapelet des 7 douleurs. Mais c’est surtout à partir de 1617, grâce à l’action du Frère Arcangelo Ballottini de Bologne, que la prière du chapelet des 7 douleurs de Marie se diffuse plus particulièrement.

Dès le 17ème siècle, l’Eglise constate que cette prière est source de nombreux fruits. C’est pourquoi, afin d’encourager les religieux et les fidèles à la prière de ce chapelet, elle consent à y associer des indulgences.

Ce chapelet particulier permet d’honorer les principales douleurs de Marie, mais aussi d’adoucir nos propres souffrances et douleurs, en les unissant à celles de la Sainte Vierge qui nous aidera à les supporter chrétiennement, et même à les surmonter.

La demande de prier le chapelet des 7 douleurs de la Vierge Marie constitue l’une des spécificités marquantes des apparitions de Kibeho, au Rwanda (1981-1989). Notre-Dame de Kibeho désire en effet ardemment que la prière du chapelet des 7 douleurs soit remise à l’honneur et répandue urgemment dans le monde entier. C’est ainsi qu’Elle apparaît le 6 mars 1982, avec le chapelet des 7 douleurs dans ses mains, et qu’Elle le présente à Marie-Claire Mukangango, l’une de ses jeunes confidentes. Ce jour-là, la Sainte Vierge lui donne la mission de le propager à travers le monde entier. Elle demande de prier souvent ce chapelet, source de grâces exceptionnelles, principalement le mardi (jour où Elle a parlé de ce chapelet à Marie-Claire) et le vendredi (en mémoire de la Passion de Jésus).

Comme Marie-Claire l’explique, “la raison d’être de ce chapelet est de nous aider à méditer la Passion de Jésus et les grandes douleurs de sa Mère. Quand il est bien récité, il a le pouvoir de faire naître dans les cœurs la force de craindre le péché et de s’en éloigner parce que c’est le péché qui remet le Christ Jésus sur la Croix. Celui qui le médite convenablement trouve qu’il a déjà en lui-même la force de poser les actes qui témoignent de sa conversion intérieure ; il trouve en lui la soif de méditer chaque jour les mystères de la Croix de Jésus, le Libérateur des hommes, et de s’unir à Lui dans ses souffrances et dans celles de sa Mère”.

Jésus et Marie se sont également manifestés dans un autre pays, le Brésil, afin de demander un chapelet semblable par la forme à celui des 7 douleurs, mais avec d’autres prières : il s’agit du chapelet des larmes de Marie, qui est lui aussi de la plus haute importance. 

Au lendemain de la première guerre mondiale, Monseigneur Campos Barreto, Evêque du diocèse de Campinas, fonde avec Sœur Amalia l’Institut des Missionnaires de Jésus flagellé. Le 8 novembre 1929, un de ses cousins vient demander de l’aide à Sœur Amalia, car sa femme est dans un état critique et sa famille est plongée dans une grande détresse. Sœur Amalia se rend aussitôt à la chapelle, s’agenouille devant le tabernacle et, les bras en croix, s’adresse à Jésus : “S’il n’y a plus d’espoir pour la femme de mon cousin, alors je suis prête à offrir ma vie pour cette mère de famille. Seigneur, que voulez-Vous que je fasse ?” Jésus lui apparaît alors et lui dit : “Si tu veux obtenir cette grâce, demande-la par les larmes de ma Mère.” Et le Seigneur lui dicte ces invocations : “Ô Jésus, exaucez nos prières par l’intercession des larmes de votre Très Sainte Mère. Ô Jésus, jetez un regard sur les larmes de Celle qui Vous a le plus aimé sur Terre et qui Vous aime maintenant le plus tendrement au Ciel.” Puis Jésus lui dit ceci : “Ma fille, tout ce que les hommes me demandent au nom des larmes de ma Mère, Je le leur accorderai volontiers.” Quatre mois jour pour jour après le 8 novembre 1929, Jésus exauce la religieuse…

Le 8 mars 1930, agenouillée devant l’autel, Sœur Amalia se sent soudain élevée du sol. Elle voit alors s’approcher d’elle une Dame d’une beauté incomparable. La Sainte Vierge porte une robe violette, un manteau bleu et un voile blanc couvrant sa tête jusqu’à ses épaules. Souriante, Elle flotte au-dessus de la religieuse, tenant entre ses mains un chapelet qu’Elle appelle “couronne” et dont les grains brillent comme le soleil et sont blancs comme la neige. Lui tendant ce chapelet, Elle lui dit : “Voici le chapelet de mes larmes, confié par mon Fils… Par les invocations qu’Il a données, mon Fils veut m’honorer particulièrement et accorder volontiers toutes les grâces qu’on Lui demandera par l’intercession de mes larmes. Ce chapelet servira puissamment à la conversion de beaucoup de pécheurs, surtout ceux qui sont possédés par le démon. Par ce chapelet, le diable sera vaincu et les puissances de l’enfer seront détruites. Préparez-vous à ce grand combat.”

A la fin du chapelet des larmes, est présente une médaille qui en constitue une partie essentielle. Sur la face de la médaille, se trouve l’image de Notre-Dame des Larmes, avec l’invocation “Par vos larmes, ô Vierge très douloureuse, détruisez l’empire infernal” et au dos, l’image de Jésus enchaîné avec l’invocation “Par votre Divine douceur, ô Jésus enchaîné, sauvez le monde de l’erreur qui le menace”.

Très vite, le chapelet des larmes de Marie fut réalisé et répandu. Suite à la prière de ce chapelet, les grâces abondent. Monseigneur Campos Barreto approuve cette dévotion et reconnaît officiellement les apparitions. En 1934, il déclare que “des grâces innombrables ont été reçues par la prière du chapelet pour honorer les larmes de notre Mère bien-aimée. La raison réside dans la promesse du Saint Sauveur, qui nous assure qu’aucune faveur ne sera refusée, lorsqu’on la Lui demandera par l’intercession des larmes de sa très Sainte Mère”.

Monseigneur Campos Barreto rapporte aussi que “des grâces de toutes sortes sont obtenues par la prière du chapelet des larmes mais aussi par la vénération de la médaille de Notre-Dame des Larmes. Les très nombreux témoignages concernent des grâces pour soi-même et pour les autres, pour la conversion des pécheurs, des hérétiques et des athées, pour obtenir des grâces pour les prêtres et les missionnaires, pour aider les mourants, et pour libérer les âmes du Purgatoire… Lorsque la souffrance et la douleur viennent remplir notre cœur, dirigeons nos pensées vers Dieu, par l’intermédiaire de Notre-Dame des Larmes, qui est toujours prête à nous accorder grâces, bénédictions et soulagement…”

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Quantité

Lot de 10 livrets couleur 16 pages

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